Dans les deux cas, il y a une dépense d’énergie. Le premier utilise cette énergie pour nous mettre dans l’action, l’émotion (ex. peur, colère) est de courte durée. Dans le second, nos sentiments émotionnels vont être prépondérants et utiliser cette énergie pour perdurer, laissant moins de place à l’action.

Comment cela fonctionne ?

Face à un évènement, le cerveau envoie un signal à l’hypothalamus, c’est le centre de nos émotions situé à la base de notre cerveau. Il va envoyer un message nerveux aux glandes médullosurrénales (au-dessus des reins) qui vont sécréter l’adrénaline. La présence de cette hormone dans le sang déclenche des réactions dans tout le corps, il y a une augmentation du rythme cardiaque, de la pression artérielle, le cerveau et le corps reçoivent plus d’oxygène, les pupilles se dilatent pour augmenter la vigilance.

Le bon stress, c’est par exemple celui qui va nous mettre en alerte pour affronter un danger. L’émotion que nous ressentons à ce moment-là nous met en mode survie pour fuir ou combattre. Les émotions sont à la fois un signal, un message et une préparation à l’action efficace. La personne enthousiaste dans la réalisation d’un projet développe un bon stress qui va la rendre performante. Il en est de même du sportif qui va utiliser l’énergie disponible pour être optimum.

Mais au-dessus d’un certain seuil d’intensité, ce sont les émotions qui commandent et de là découlent des pensées et des comportements disproportionnés par rapport à ce qui les a déclenchées. L’irritabilité, l’anxiété, la culpabilité, la honte, etc. sont des états et des sentiments qui dépensent beaucoup d’énergie. S’ils durent, la personne va ressentir un épuisement, elle aura des difficultés à se concentrer, à contrôler son état de stress et à se calmer sans une aide extérieure.

Le mauvais stress perturbe notre rythme cardiaque, hyperventilation, tachycardie. Il créé des douleurs dans le corps, ralentit notre transit intestinal, réduit nos défenses immunitaires, diminue nos performances physiques et intellectuelles au travail et dans la vie privée, il rend difficiles nos relations avec les autres.

Les sources de stress les plus courantes :

  • la peur d’arriver en retard au travail,
  • la sensation d’être débordé(e), de ne pas savoir gérer son temps,
  • la peur de présenter son travail en réunion, de parler en public,
  • la sensation de ne pas arriver à concilier vie privée et vie professionnelle,
  • la sensation de ne pas être compris(e), de ne pas faire face,
  • la peur de montrer sa vulnérabilité en osant dire Non , …

 9 personnes sur 10 disent souffrir du stress à des degrés divers.  

Des techniques efficaces, issues des neurosciences permettent de prendre conscience des pensées et des croyances ancrées dans votre mémoire et génératrices de stress. Vous avez sûrement remarqué que Lorsque vous êtes de bonne humeur, calme et détendu, vous ne percevez pas les situations de la même manière que lorsque vous êtes stressé voire angoissé.